Le bonheur, une politique ?
Le thème du bonheur fait l’objet d’une actualité académique nouvelle. Le Cepremap a construit, en partenariat avec l’Insee, un nouvel indicateur du Bonheur Interieur Brut. Ce sera sa première présentation publique. À l’occasion de la parution de l’ouvrage collectif Le bonheur du plus grand nombre. Beccaria et les Lumières (Lyon, ENS Éditions, 2017), nous reviendrons sur cette étape italienne de la pensée du bonheur comme fruit de l’« art » législatif, entre Hutcheson et Bentham. Les fondements philosophiques de l’idée de bonheur, entre utilitarisme et pragmatisme, trouveront aussi leur place. Une enquête à grande échelle menée en partenariat avec le Cevipof a permis de suivre les déterminants du vote pour le FN. Le lien avec le mal-être français sera exploré. Nous reprendrons enfin les conclusions d’une étude menée avec la LSE concernant les enjeux pour la politique économique de la prise en compte du bien-être et débouchant sur la question du colloque : le bonheur : une politique ?
12.30-13.15. Bonheur et bien-être : le cas français par Elizabeth Beasley (Cepremap) et Claudia Senik (Cepremap et PSE).
13.15-14.00. Administrer le bonheur par la loi, par Pierre Musitelli (LILA)
14.00-14.45. Mal-être et vote extrême, par Yann Algan (Sciences po)
15.15-16.00 L’idée de bonheur, entre utilitarisme et pragmatisme, Par Mathias Girel (département de philosophie).
16.00- 17.15 Le bonheur, un instrument de politique économique, par Andrew Clark (PSE)
17.30-19.30 Actualité critique, le bonheur, une politique ?
Reprise des enseignements de la journée par Daniel Cohen, Marc Crépon et Marc Porée
Mis à jour le 9/1/2017