Tribune
Face aux crises écologiques actuelles, aux défis civilisationnels et épistémologiques, des chercheuses et chercheurs, enseignantes et enseignants de l'ENS-PSL expriment ici leur responsabilité historique et existentielle, ainsi que leurs désirs de contribuer à des changements essentiels dans l’évolution de leurs enseignements et la formation de leurs étudiantes et étudiants aux enjeux écologiques.
Le 17 février dernier, aux côtés de 270 autres normaliennes et normaliens fraîchement diplômés comme elle, Maria Galkina est montée sur la scène de l'amphi Jaurès recevoir son diplôme. Sa prise de parole, à l'invitation du département de Philosophie, est un témoignage puissant de ce qu'offre l'École.
«Que reste-t-il de De Gaulle, par-delà la nostalgie de l’autorité et le prestige de la légende ? » Dans cet article paru dans Vu.es d'Ulm, l'infolettre de l'École, l’historien Arnaud Teyssier invite à trouver des éléments de réponses dans les écrits de De Gaulle, dans son refus de croire en la fatalité de l’Histoire, et dans sa perception du temps « où le passé – déterminant chez lui –, le présent et l’avenir se fondent dans une même vision. »
À l’approche des élections présidentielles de 2022, Vu.es d’Ulm ouvre ses colonnes au sociologue Michel Offerlé.
« En dépit de l’apparente autonomie qui nous caractérise, par quels liens sommes-nous attachés les uns aux autres et à la société ? À partir de la théorie de l’attachement social, quels sont les sources et les principes de la solidarité humaine ? » voilà quelques-unes des questions fondamentales sur lesquelles travaille le sociologue Serge Paugam, directeur du Centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS).
Dans cet article, il revient sur la théorie de l'attachement social.
À l'occasion de la parution aux éditions Rue d'Ulm des Lettres à un jeune Londonien de Thackeray, publiées initialement sous forme de feuilleton au milieu du XIXe siècle, Marc Porée, préfacier de l'ouvrage, revient sur cette forme littéraire intemporelle et nous propose une sélection inspirée et inspirante de lectures estivales.
Les politiques climatiques, qu’il s’agisse d’atténuation ou d’adaptation, supposent des bifurcations, économiques et sociales. Repousser l’atténuation au nom de l’adaptation est une impasse. Retarder la mise en œuvre de politiques d’adaptation à un changement que l’on sait inéluctable l’est tout autant. Face au risque climatique, la géographe Magali Reghezza plaide pour une stratégie nationale et européenne claire.
"Quel préjudice subit-on lorsque l’on est privé, individuellement ou collectivement, d’une connaissance fiable à laquelle on pourrait prétendre ? " Dans une période de turbulences, le philosophe Mathias Girel s'interroge sur la connaissance comme bien commun.
"... Ne pas faire comme si de rien n’était, ne pas foncer tête baissée pour à nouveau faire comme avant, des belles et grandes œuvres, mais accepter l’extraordinaire de la situation pour en tirer des conséquences ordinaires".
Morgan Labar, historien de l'art, nous invite dans ce court texte à considérer les vertus d'une culture à l'arrêt.