Journée d'étude

L’École normale, « l’un des lieux du monde les mieux consacrés à la vie de l’esprit » (Jean Guéhenno), enrichit sa tradition de coopération internationale, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, par l’ouverture du concours G/S aux jeunes mathématiciens roumains, en 1992, puis, l’année suivante, par la mise en place d’un concours spécifique, ouvert aussi bien aux étudiants scientifiques que littéraires, encadré par une convention bilatérale dont l’objectif se poursuivra sous une nouvelle forme, dès 2002, dans la Sélection internationale.

Le 24 juillet 1985 était créée l’École normale supérieure regroupant l’École normale supérieure de jeunes filles et l’École normale supérieure de la rue d'Ulm. A l'occasion des quarante ans de cette création de l'école telle que nous la connaissons, la direction de l’École normale supérieure, l'A-Ulm et la Fondation de l'ENS ont souhaité organiser une journée d'études dont la responsabilité scientifique a été confiée à Bénédicte Girault (Cergy Paris Université) et Georgia Thébault (Université Dauphine-PSL).

Le CAPHÉS et AOROC organisent la journée d'étude  « Les IA, Intelligences Augmentées pour les Sciences humaines et sociales » le jeudi 2 octobre 2025. Cette journée s'inscrit dans le cycle des Ateliers Digit_Hum qui explorent depuis 11 ans, selon une thématique choisie, les pratiques et outils développés en humanités numériques.

Dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion de la ressource en eau, cette journée d’étude propose de revenir sur le XIXe siècle, période charnière dans les transformations des usages et des politiques de l’eau. En croisant les regards historiques, techniques et politiques, elle s’intéressera à l’accaparement de l’eau au service de l’industrialisation, au rôle des États dans la construction d’infrastructures hydrauliques et aux conflits urbains liés à l’approvisionnement.

Dans le monde (post)colonial d’aujourd’hui marqué par les iniquités socioéconomiques, le musée (post-)ethnographique, qui contient en son sein les témoins matériels des processus coloniaux, cristallise une dialectique entre des ordres instaurés (ordonnancement des collections et d’un discours “scientifique”) et des désordres maintenus (inégalités cosmologiques, politiques et universitaires toujours effectives entre États/populations).

Le CERES organise une journée qui portera sur les interactions entre les imaginaires et les transitions écologiques et sociales. Seront explorés comment les imaginaires influencent et peuvent stimuler ou freiner les transformations nécessaires face aux crises environnementales actuelles, notamment celles du climat et de la biodiversité.

Une journée organisée à l’occasion de la parution aux Éditions Rue d’Ulm du livre Fixer la valeur monétaire des enfants. Du travail des champs à l’industrie hollywoodienne (1870-1930) 

Directrice de thèse inspirante, collègue passionnée, exploratrice infatigable des mondes sociaux, Florence Weber a marqué la recherche en embrassant ces rôles avec une rare exigence intellectuelle et humaine. Cette journée mettra à l'honneur la richesse de ses travaux, la profondeur de ses engagements et l'empreinte qu'elle laisse sur plusieurs générations de chercheurs, chercheuses, citoyens et citoyennes.

Fidèles à la tradition multidisciplinaire de cette journée ouverte à toutes et tous au sein de l’ENS et des écoles doctorales littéraires et scientifiques, les invités de la journée Georges Bram 2025 proposent de réfléchir aux liens entre arts et sciences.

Ouvrage fondamental de philosophie du langage qui a imposé la notion de « performatif », Quand dire c’est faire vient de faire l’objet d’une nouvelle traduction et présentation par B. Ambroise, d’après la dernière édition scientifique du texte. Cette journée d’étude reviendra sur les apports d’Austin à la compréhension de la langue et sur les réceptions et usages actuels de ce texte.