Les déterreurs de trésors

Tous les vendredis, les éditions Rue d'Ulm vous offrent un livre. #laculturechezvous

Connu pour La légende de Sleepy Hollow, Washington Irving fut le premier écrivain américain dont la renommée dépassa les frontières de son pays. Les déterreurs de trésors met en scène, au fil de cinq récits, les aventures burlesques de personnages en quête d’improbables richesses et nous fait remonter à la protohistoire du capitalisme en Amérique.
John Quidor, The Money Diggers, 1832 (huile sur toile). © Brooklyn Museum of Art, New York / The Bridgeman Art Library
John Quidor, The Money Diggers, 1832 (huile sur toile). © Brooklyn Museum of Art, New York / The Bridgeman Art Library

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(liens valables jusqu'au 14 mai 2020)

Résumé

Des rivages de Manhattan aux côtes de Long Island, la rumeur va bon train : et si la région regorgeait de trésors ? Enfouis par le capitaine Kidd et ses pirates à la fin du XVIIe siècle, ils attendent leur inventeur, avec le diable en embuscade. Quatrième et dernière partie des Contes d’un voyageur (1824), « Les déterreurs de trésors » met en scène, au fil de cinq récits enchâssés, les aventures burlesques de personnages en quête d’improbables richesses. Loin des pieuses légendes sur les ancêtres puritains, ce contre-récit des origines de New York nous fait remonter à la protohistoire du capitalisme en Amérique.

Édition de Thomas Constantinesco et Bruno Monfort.
Parution simultanée en Folio Bilingue de W. Irving, La Légende de Sleepy Hollow
et Rip Van Winkle, traduit, annoté et présenté par Philippe Jaworski (Gallimard, 13 février 2014).
 

L’auteur et les traducteurs

Connu pour l’histoire de Rip van Winkle et La légende de Sleepy Hollow (1819-1820), Washington Irving (1783-1859) fut le premier écrivain américain à jouir d’une renommée internationale. Mais cet observateur acerbe des mœurs démocratiques et mercantiles de son temps est aussi l’auteur d’Une histoire satirique de New York (1809) ainsi que de nombreux recueils de contes et esquisses où le charme désuet d’un âge d’or cède le pas au matérialisme effréné qui déjà saisit la jeune nation.

Thomas Constantinesco est maître de conférences à l’université Paris-Diderot. Auteur de Ralph Waldo Emerson. L’Amérique à l’essai (Rue d’Ulm, 2012), il a participé à l’édition française des Derniers poèmes de Melville (Rue d’Ulm, 2010).

Bruno Monfort, professeur à l’université Paris-Ouest, auteur de Hawthorne et ses nouvelles : le territoire du presque (Ellipses, 2000), a codirigé l’édition française des Derniers poèmes de Melville, ainsi que La Semblance du vivant (Rue d’Ulm, 2010) qui rassemble certains des contes de Hawthorne.

Le point de vue de Lucie Marignac, directrice de la collection « Versions françaises »

 « La langue et le style d'Irving, entre termes rares ou volontairement désuets et burlesque bouffon ou ironie douce, sont rien moins que faciles à rendre dans une autre langue. Inédits en français, ces récits inattendus sur la protohistoire du capitalisme américain avec leurs diverses variations autour du motif de "l'or", au propre ou au figuré, ont été subtilement traduits par deux des anglicistes normaliens formés, directement ou avec des relais, selon leur âge, par Pierre-Yves Pétillon, lequel a marqué des générations d'étudiants à la fois comme américaniste et comme traducteur. Ils ont l'un et l'autre beaucoup traduit (les Puritains d'Amérique, Emerson, Hawthorne, Melville, Mark Twain, Henry James...). Leur partition à quatre mains est dans ce livre particulièrement convaincante. Découvrez-le ! »

Lucie Marignac est aussi directrice des éditions Rue d'Ulm.

 

 

À propos de la collection « Versions françaises » des Éditions rue d'Ulm

Créée en 2001 et dirigée par Lucie Marignac, la collection « Versions françaises » reflète les démarches critiques et interdisciplinaires de l’École. Curiosité, intérêt, admiration, attachement – tout lecteur a, un jour ou l’autre, éprouvé ces sentiments pour un texte qu’il lui semblait découvrir, réinventer, s’approprier. Ce texte est devenu le sien, celui qu’il voudrait lire et relire, éditer, traduire, annoter, présenter, commenter.
Rejoignant l’une des traditions les plus anciennes de l’École normale, ses élèves et anciens élèves, enseignants et chercheurs s’attachent ici à faire connaître « leur » texte, un auteur, une période, un mouvement d’idées, une forme d’écriture dont ils sont parfois devenus « spécialistes ». Texte important, souvent négligé, jamais traduit, inédit ou épuisé, indisponible. Ainsi peuvent se redessiner, à partir de fragments divers, certains ensembles oubliés, et s’affirmer peu à peu la cohérence des ces « versions françaises ».