Voyage en Écosse - Journal et poèmes

Tous les vendredis, les éditions Rue d'Ulm vous offrent un livre. #laculturechezvous

Cette semaine, les éditions Rue d'Ulm vous emmènent pour une escapade vivifiante au cœur de l'Écosse du XIXe siècle. À travers le passionnant journal de voyage de l'écrivain Dorothy Wordsworth et les magnifiques poèmes de son frère William,  parcourez les paysages sauvages à la découverte de lochs étincelants, de prairies verdoyantes et de glens mystérieux.
© Katja S. Verhoeven - Pixabay
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(liens valables jusqu'au 18 mars 2021)

Résumé

Récit de voyage écrit sous forme de journal par Dorothy Wordsworth, les Souvenirs d’un voyage en Écosse, en l’an 1803 offrent une image vivante de ce pays au moment où il commençait à s’ouvrir aux « étrangers », aux touristes anglais notamment.

Découverte de nouveaux paysages, confrontation avec l’altérité, le périple de 1803 stimula également la créativité de William Wordsworth. Les poèmes qu’il composa alors se trouvent enchâssés dans le texte de Dorothy ; ils s’en détachèrent bientôt pour former le noyau du recueil publié par la suite : En mémoire d’un voyage en Écosse, 1803.

En réunissant les textes de Dorothy et de William Wordsworth, les éditions Rue d'Ulm ont souhaité donner au lecteur la possibilité de confronter deux évocations, interdépendantes certes, mais possédant chacune sa propre tonalité.    

 

Les auteurs et la traductrice

Muse de son frère, dont elle fut l’amie proche et fidèle tout au long de sa vie, Dorothy Wordsworth (1771-1855) est l’auteur de journaux qui furent publiés à titre posthume. Consignant les événements divers de sa vie quotidienne ou de ses voyages, ces textes révèlent un sens de l’observation, des talents descriptifs et une sensibilité remarquables.

Poète majeur de la période romantique, William Wordsworth (1770-1850) présenta son art poétique dans la préface des Ballades lyriques (2e éd., 1800) recueil écrit en collaboration avec S. T. Coleridge. Il y prône l’évocation, dans un langage simple, épuré de toute diction poétique, d’« incidents et de situations tirés de la vie ordinaire », que l’art et l’imagination de l’auteur transfigurent pour leur conférer un caractère visionnaire. Dans Le Prélude (1850), il insistera aussi sur le rôle de la nature dans sa formation de poète.

Florence Gaillet est ancienne élève de l’École normale supérieure et agrégée d’anglais. Elle a notamment consacré une thèse à la marche dans l’œuvre de William Wordsworth.

 

À propos de la collection « Versions françaises  » des Éditions rue d'Ulm

Créée en 2001 et dirigée par Lucie Marignac, la collection « Versions françaises » reflète les démarches critiques et interdisciplinaires de l’École. Curiosité, intérêt, admiration, attachement – tout lecteur a, un jour ou l’autre, éprouvé ces sentiments pour un texte qu’il lui semblait découvrir, réinventer, s’approprier. Ce texte est devenu le sien, celui qu’il voudrait lire et relire, éditer, traduire, annoter, présenter, commenter.
Rejoignant l’une des traditions les plus anciennes de l’École normale, ses élèves et anciens élèves, enseignants et chercheurs s’attachent ici à faire connaître « leur » texte, un auteur, une période, un mouvement d’idées, une forme d’écriture dont ils sont parfois devenus « spécialistes ». Texte important, souvent négligé, jamais traduit, inédit ou épuisé, indisponible. Ainsi peuvent se redessiner, à partir de fragments divers, certains ensembles oubliés, et s’affirmer peu à peu la cohérence des ces « versions françaises ».