Lettres à un jeune Londonien

Nouvelle parution aux Editions rue d'Ulm

Cette correspondance fictive entre un vieil oncle et son neveu, parue en feuilleton au milieu du XIXe siècle, est un véritable guide dans la vie quotidienne de la bourgeoisie victorienne. Humour so british et critique acerbe où se prêtent à résonner Les Caractères de La Bruyère, Lettres à un jeune Londonien est une belle introduction au monde de Thackeray, l’un des meilleurs auteurs de langue anglaise, a qui l'on doit notamment la Foire aux Vanités et Barry Lyndon.

Illustration © Marc Poitvin
Illustration © Marc Poitvin

Résumé

Parues en feuilleton dans le magazine satirique Punch, entre 1847 et 1848, sous la forme d’une correspondance fictive entre un vieil oncle et son neveu, les Lettres à un jeune Londonien sont un vade-mecum existentiel et un guide du savoir-vivre. Cet inédit offre une introduction savoureuse à l’un des meilleurs auteurs de langue anglaise et une belle récréation aux amateurs de Thackeray, qui retrouveront le style singulièrement mordant du grand victorien.

De Thackeray sont actuellement disponibles en français en librairie : Les Mémoires de Barry Lyndon du royaume d’Irlande (GF-Flammarion, 1993), La Foire aux vanités (Folio, 1994), Le Grand Diamant des Hoggarty (La Table Ronde, 2016) et Le Livre des snobs (GF-Flammarion, 2007).

Préface de Marc Porée - Édition de Sean Rose - Illustrations de Marc Poitvin

On en parle
"L' écrivain britannique incarne à la perfection cette distinction faite d'humour et de paradoxe. On se régale donc de ces Lettres à un jeune Londonien, envoyées par M. Brown à son neveu, traduites et commentées par Sean Rose. [...] Au génie de Dickens, Thackeray apporte son intelligence d'un monde qu'il aborde par le sourire. Quoi qu'il arrive, il reste gentleman, orfèvre d'un savoir-vivre qui n'oublie pas le vide au-dessus duquel nous dansons." - Laurent Lemire, Livres Hebdo, mai 2021

 

L'auteur

Contemporain et rival de Dickens, William Makepeace Thackeray (1811-1863) c’est un peu le bad cop. Si l’un se présente comme le romancier au grand cœur qui dénonce les injustices sociales sous le règne de Victoria, l’autre paraît se contenter de tendre à la société anglaise du XIXe siècle un miroir moqueur et déformant de ses ridicules. Thackeray est méconnu en France ou plutôt connu sans que l’on s’en doute, à travers les adaptations cinématographiques : celles de son chef-d’œuvre, Vanity Fair (La Foire aux vanités), ou celle de Barry Lyndon, porté à l’écran par Stanley Kubrick.

 

Le traducteur, le préfacier et l'illustrateur

Écrivain et journaliste, Sean Rose a travaillé pour divers médias dans le domaine culturel (Libération, France Culture, France24). Il collabore aujourd’hui au Cahier littéraire de LH Le Magazine et à la revue Études. Son dernier roman, Le Meilleur des amis, est paru chez Actes Sud en 2017.

Professeur de littérature anglaise à l’ENS, Marc Porée a pour spécialité le romantisme, la poésie anglaise (XIXe-XXIe s.), la fiction britannique contemporaine, le roman indo-anglais et l’anglicité.

Marc Poitvin est illustrateur (Rolling Stone, Tsugi, La Musardine).

 

À propos de la collection « Versions françaises  » des Éditions rue d'Ulm

Créée en 2001 et dirigée par Lucie Marignac, la collection « Versions françaises » reflète les démarches critiques et interdisciplinaires de l’École. Curiosité, intérêt, admiration, attachement – tout lecteur a, un jour ou l’autre, éprouvé ces sentiments pour un texte qu’il lui semblait découvrir, réinventer, s’approprier. Ce texte est devenu le sien, celui qu’il voudrait lire et relire, éditer, traduire, annoter, présenter, commenter.
Rejoignant l’une des traditions les plus anciennes de l’École normale, ses élèves et anciens élèves, enseignants et chercheurs s’attachent ici à faire connaître « leur » texte, un auteur, une période, un mouvement d’idées, une forme d’écriture dont ils sont parfois devenus « spécialistes ». Texte important, souvent négligé, jamais traduit, inédit ou épuisé, indisponible. Ainsi peuvent se redessiner, à partir de fragments divers, certains ensembles oubliés, et s’affirmer peu à peu la cohérence des ces « versions françaises ».