Biennale du vivant : Y'a pas qu'le vivant dans la vie !
Deuxième édition
Créé le
4 septembre 2025
En tant qu’espèce dominante, notre corps d’humain agit à grande échelle. Il transforme les lieux, dérégule les cycles, déplace les frontières entre ce qui vit et ce qui ne vit pas. Il reçoit et renvoie des signaux - émotions, caresses, agressions – mais n’accorde plus toujours d’attention à ce qu’il perçoit. Peut-être avons-nous désappris à nous en servir comme d’un outil de relation au monde, préférant déléguer cette compréhension aux idées, aux chiffres, aux pourcentages – alors même que le corps, lui, continue d’imprimer sa trace.
Ces rapports essentiels qui nous relient, en tant qu’humains, au vivant comme au non-vivant, sont au cœur de la deuxième édition de la Biennale du vivant, intitulée “Y’a pas qu’le vivant dans la vie”. Cet événement réunit trois membres fondateurs : le Muséum national d’Histoire naturelle, l’École normale supérieure - PSL, l’École des Arts Décoratifs - PSL. Trois grandes institutions françaises d’enseignement supérieur et de recherche françaises, associées au quotidien Libération.
© Salomé Perez
Une alliance face aux urgences écologiques
Cette alliance est notre façon d’affirmer cette conviction qui nous habite : celle que nous ne saurions faire face à la sixième extinction de masse, à la déliquescence des écosystèmes, chacun de son côté. Cette union incarne notre souhait d’indiquer que les croisements des champs artistique, scientifique et critique permettent - à leur échelle - d’éprouver des pistes de réflexion et d’action.
Interroger les limites du vivant
En d’autres termes, nous avons besoin de tous les savoirs et de tous les arts créatifs pour réfléchir à la délimitation entre le vivant et le non-vivant et de débattre de la pertinence culturelle et scientifique de ces deux catégories. Car elles sont plus relatives qu’elles n’en ont l’air...
- Peut-on absorber la vie sans la relier à ce qui la rend vulnérable ?
- Avons-nous les moyens d’envisager l’existence à hauteur d’insecte ?
- De l’humain, de l’animal, du fleuve et du végétal, comment distinguer qui protège qui ?
- Quelles histoires de vie et de mort nous racontent les pierres ?
- Quelle mémoire nous laissent les espèces qui disparaissent, et quel est le mode d’existence des fantômes ?
- Il est enfin, question de faire des choix : humains et technologies, viva l’IA ?
Programme
À retrouver ici
