Chaconne

Tous les vendredis, les éditions Rue d'Ulm vous offrent un livre. #laculturechezvous

Cette semaine, les éditions Rue d'Ulm vous proposent Chaconne, un texte virtuose et passionné, composé comme une œuvre musicale. Au détour d'un concert donné par un célèbre violoniste, Emilia Dvorianova, l'une des auteures majeures de la littérature contemporaine bulgare, nous emmène dans une valse de personnages finement ciselés, entre extase esthétique et extase érotique, entre rêve et réalité. Enivrant !
© Ylanite Koppens - Pixabay
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(liens valables jusqu'au 11 mars 2021)

Résumé

Chaconne est un texte virtuose, composé, comme une œuvre musicale, de « concertos pour phrase », d’une chaconne et d’une coda. L’auteur se plaît à perdre son lecteur dans les extases de la langue, là où le Verbe devient musique et la musique érotisme.
Tout se passe durant un concert donné par un violoniste de renom : on retrouve, au fil du récit et au fil de leurs pensées, un professeur de violon que sa femme a quitté, un jeune violoniste qui a raté un concours à Vienne, le gardien de la  salle de concert et surtout, figure centrale, Virginia, concertiste et professeur de violon, qui, à Vienne, a vécu de tout son corps un échange troublant, où extase esthétique et extase érotique se sont fondues.

 

L’auteure et la traductrice

Née en 1958, Emilia Dvorianova est l'une des auteures majeures de la littérature contemporaine bulgare. Sa formation en philosophie et en musique concourt à la singularité d’une écriture qui entre en résonance avec les « grands » du XX e siècle européen : Proust, Joyce, Virginia Woolf, Genet... Chaconne est son troisième livre de fiction traduit en français.

Marie Vrinat-Nikolov, ancienne élève de l’ENS (Sèvres), agrégée de lettres classiques, est professeur des universités en langue et littérature bulgares à l'Inalco, où elle enseigne aussi la théorie de la traduction littéraire. On lui doit la traduction française nombreux écrivains bulgares.

 

Le mot Lucie Marignac, directrice des éditions Rue d'Ulm et de la collection « Versions françaises »

« Marie Vrinat et la Bulgarie, ce fut avant toute chose une rencontre, dans l'enfance, avec un pays au prisme de sa langue. Une langue qu'elle a découverte en écoutant parler des relations tout à fait fortuites de ses parents, devenues au fil du temps des amis de la famille. Elle s'est alors juré de parler et lire un jour couramment le bulgare, ce qui est advenu, parallèlement à son parcours de normalienne agrégée "classicisante". Et aussi de le traduire, pour le faire découvrir, de servir de passeuse pour des auteurs qui, devenus chez eux emblématiques de la modernité littéraire, étaient méconnus chez nous : nous ne maîtrisons pas leur langue, nous ne pouvons les lire dans le texte. Avec Emilia Dorianova, c'est même un dialogue créatif et une amitié exceptionnels qui se sont noués. Cette "version française" de Chaconne, roman unique en son genre, en est à la fois le symptôme et le symbole. »

 

À propos de la collection « Versions françaises  » des Éditions rue d'Ulm

Créée en 2001 et dirigée par Lucie Marignac, la collection « Versions françaises » reflète les démarches critiques et interdisciplinaires de l’École. Curiosité, intérêt, admiration, attachement – tout lecteur a, un jour ou l’autre, éprouvé ces sentiments pour un texte qu’il lui semblait découvrir, réinventer, s’approprier. Ce texte est devenu le sien, celui qu’il voudrait lire et relire, éditer, traduire, annoter, présenter, commenter.
Rejoignant l’une des traditions les plus anciennes de l’École normale, ses élèves et anciens élèves, enseignants et chercheurs s’attachent ici à faire connaître « leur » texte, un auteur, une période, un mouvement d’idées, une forme d’écriture dont ils sont parfois devenus « spécialistes ». Texte important, souvent négligé, jamais traduit, inédit ou épuisé, indisponible. Ainsi peuvent se redessiner, à partir de fragments divers, certains ensembles oubliés, et s’affirmer peu à peu la cohérence des ces « versions françaises ».