À l'heure où l'on semble se méfier de tout, lire ou relire "La Société de défiance "

Tous les vendredis, les éditions Rue d'Ulm vous offrent un livre. #laculturechezvous

La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu’ici plus qu’ailleurs, on se méfie de ses concitoyens, des pouvoirs publics et du marché.
À l'heure où la pandémie jette une lumière nouvelle et souvent cruelle sur les effets de la défiance sur l'économie, les éditions Rue d'Ulm nous invitent à découvrir la toute dernière édition d'un livre décisif, primé dès sa parution en 2008.
Un essai visionnaire – proposé ici dans une version enrichie – dans lequel les auteurs montrent, à travers une analyse rigoureuse, comment ce déficit de confiance réduit significativement l’emploi, la croissance et, surtout, l’aptitude des Français au bonheur.
La Société de défiance - Comment le modèle social français s'autodétruit
image : Pixabay

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(liens valables jusqu'au 18 février 2021)

Résumé

La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu’ici plus qu’ailleurs, on se méfie de ses concitoyens, des pouvoirs publics et du marché. Cette défiance allant de pair avec un incivisme plus fréquent.

Or la défiance et l’incivisme, loin d’être des traits culturels immuables, sont alimentés par le corporatisme et l’étatisme du modèle social français. En retour, le manque de confiance des Français entrave leurs capacités de coopération, ce qui conduit l’État à tout réglementer et à vider de son contenu le dialogue social.

En comparant les relations entre les performances économiques et les attitudes sociales dans une trentaine de pays du début des années 1950 à nos jours, Yann Algan et Pierre Cahuc montrent comment ce déficit de confiance réduit significativement l’emploi, la croissance et, surtout, l’aptitude des Français au bonheur.

Préface de Daniel Cohen - Nouvelle édition - Collection du CEPREMAP
Élu par Lire meilleur essai 2007 - Prix du livre d’économie 2008

Les auteurs

Yann Algan est spécialiste de l’économie collaborative et numérique, de l’économie de la confiance et du bien-être et des politiques publiques et de l’éducation. Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) et nommé, en juillet 2015, doyen de l’École d’affaires publiques de Sciences Po, il est aussi codirecteur du programme « Observatoire du bien-être » du Cepremap. Il a notamment publié, avec Pierre Cahuc et André Zylberberg, La Fabrique de la défiance… et comment s’en sortir (Albin Michel, 2012).

Économiste du travail, Pierre Cahuc est professeur à l’École polytechnique depuis 2007. Il est membre du Conseil d’analyse économique, chercheur au Centre de recherche de l’Insee et au Centre for Economic Policy Research de Londres. Il dirige le programme « Labor Market Institutions » de l’IZA de Bonn. Auteur du livre Le Chômage : fatalité ou nécessité ? (avec André Zylberberg, Flammarion, 2004), il a également publié La Machine à trier : comment la France divise sa jeunesse (Eyrolles, 2011).

 

À propos de la « Collection du Cepremap » des éditions Rue d'Ulm

La « Collection du Cepremap » (Centre pour la recherche économique et ses applications), dirigée par Daniel Cohen, vise à rendre accessible à tous des questions de politique économique.

 

Le Cepremap

Placé sous la tutelle du Ministère de la Recherche, le CEntre Pour la Recherche EconoMique et ses Applications (Cepremap) a pour mission d’assurer une interface entre le monde académique et les administrations économiques. Il est à la fois une agence de valorisation de la recherche économique auprès des décideurs et une agence de financement de projets dont les enjeux pour la décision publique sont reconnus comme prioritaires. Ce centre multi-tutelles, dont l'ENS-PSL,est étroitement lié au département d’économie de l’École. Il est actuellement dirigé par Daniel Cohen, professeur et directeur du département d'économie de l'ENS-PSL