Thierry Mora, physicien au département de physique de l'ENS, est nommé membre de American Physical Society Fellowship
Spécialiste des recherches en physique statistique appliquée au champ de la biologie, Thierry Mora (physicien théoricien à l'ENS et directeur de recherches au CNRS – équipe Physique Statistique et Inférence pour la Biologie) est élu Fellow de l’American Physical Society 2025.
Le programme « American Physical Society (APS) Fellowship » est une récompense prestigieuse remise chaque année à des membres de cette société savante qui ont, par leur activité de recherche, d’enseignement ou encore leur engagement au sein de l’APS, contribué de manière significative à l’avancement et la diffusion des connaissances en physique.
En 2025, Thierry Mora chercheur CNRS et physicien à l'ENS reçoit cette distinction pour « identifier et traiter les problèmes de physique théorique inspirés par le système immunitaire, la signalisation cellulaire, les réseaux de neurones et les groupes d’organismes, et pour développer des méthodes d’analyse permettant de relier ces idées théoriques aux expériences émergentes dans ce large éventail de systèmes. »
À propos de Thierry Mora
Physicien de formation, Thierry Mora cherche à comprendre les systèmes biologiques dans lesquels interagissent un grand nombre d’unités. Afin d’étudier ces systèmes, qui vont de l’échelle moléculaire à celle de populations d’individus, il fait appel à des méthodes issues de la physique statistique. Cette discipline, il commence à l’appréhender au Laboratoire de physique théorique et modèles statistiques (LPTMS) d’Orsay, où il soutient sa thèse en 2007. Après un séjour post-doctoral aux États-Unis, au sein du département de physique de l’université de Princeton, le scientifique rejoint le Laboratoire de Physique (alors Laboratoire de physique statistique) de l’ENS, à Paris.
Initiateur de plusieurs collaborations, aussi bien théoriques qu’expérimentales, au niveau national et international, Thierry Mora étudie les systèmes biologiques présentant des comportements collectifs ou émergents, en utilisant les outils de la mécanique statistique et de l'inférence, avec souvent un lien fort avec les données. Les systèmes qu'il étudie comprennent le système immunitaire adaptatif, les systèmes sensoriels, la signalisation moléculaire et le mouvement collectif des groupes d'animaux. Il est lauréat de la Médaille de bronze 2016 du CNRS. (source : cnrs.fr)
