Mesurer l’impact visuel de L’enseigne de Gersaint

ans son environnement d’origine : nouvelles propositions offertes par les technologies numériques

Conférence de Sophie Raux (Lille 3)

Organisée conjointement par le séminaire "Cultures visuelles des Lumières" et le Séminaire de recherche sur l’image numérique
Responsables : Charlotte Guichard, Anne Lafont, Chloé Galibert-Laîné

Dernière grande peinture réalisée par Watteau, L’enseigne de Gersaint (1720) a suscité de très nombreuses interprétations depuis la fin du XIXe siècle.
Si ces dernières années de nouvelles analyses ont permis de progresser dans la connaissance du contexte de production de cette peinture, plusieurs points essentiels touchant à sa visibilité sont demeurées à l’état d’hypothèses et d’approximations : le principe même d’une enseigne étant d’être vue et d’affirmer une identité au sein d’un espace collectif, selon quel dispositif de présentation « l’Enseigne » a-t-elle pu jouer son rôle d’image publicitaire à l’entrée de la boutique ? Comment prendre la mesure de l’écart entre la réalité physique de la boutique étriquée de Gersaint et l’image créée par Watteau qui fit, selon le Mercure de France, « l’admiration de tout Paris » ? Quel effet visuel était-elle susceptible de produire sur les passants du pont Notre-Dame ?
Des éléments de réponse à ces questions seront présentés à l’appui de nouvelles approches fondées sur un travail de restitution en images de synthèse 3D du pont Notre-Dame et de l’intérieur de la boutique de Gersaint en 1720.

Mis à jour le 9/1/2017