Pasolini, à corps perdu
Rencontre autour de son œuvre critique dans le cadre des séances du Séminaire de l’Institut d’Etudes Critiques (IDEC)
Nous commémorons cette année les 50 ans de la disparition de Pier Paolo Pasolini (1922- 2 nov. 1975). Poète, romancier, scénariste, peintre, dramaturge, cinéaste et intellectuel subversif italien mondialement connu, il fut aussi un grand critique. Un critique politique, un critique de peinture, de cinéma, un théoricien du cinéma et de la langue, mais avant tout un critique littéraire. Le public français connaissait jusqu'à aujourd'hui ses textes de 1974-75, réunis dans Descriptions de descriptions. Sortent aujourd'hui ses Écrits sur la littérature italienne (1941-1974) dans la collection « Cahiers de l’Hôtel de Galliffet ».
Rencontre avec Andrea Agliozzo, un des éditeurs scientifiques de l'ouvrage, entourés, pour l'ENS, d'Antoine De Baecque et Françoise Zamour et de plusieurs passeurs de la culture italienne en France, notamment des spécialistes et traducteurs de l'œuvre de Pasolini : Hervé Joubert-Laurencin, Martin Rueff, René de Ceccatty, Paolo Grossi.

« Depuis l’enfance, dès mes premiers poèmes du Frioul, jusqu’à la dernière poésie que j’ai écrite, j’ai utilisé une expression de la poésie provençale : « Ab joy ». Le rossignol chante « ab joy » - de joie. Mais « joy » en provençal avait un sens particulier d’extase, d’euphorie, d’ivresse poétique. Cette expression est peut-être la clé de toute ma production… »
Pasolini l’enragé, entretien réalisé par Jean-André Fieschi, dans la collection « Cinéma de notre Temps », produit par Janine Bazin et André S. Labarthe, 1966
Mis à jour le 7/10/2025