Rencontre avec la spationaute Claudie Haigneré
Histoire et Philosophie de la Conquête Spatiale
Séance exceptionnelle dans le cadre du séminaire d'élèves : Histoire et Philosophie de la Conquête Spatiale.
Organisé par Alexandre Bretel.
Le séminaire d'Histoire et de Philosophie de la Conquête Spatiale aura la chance d’accueillir l'ancienne spationaute Claudie Haigneré, première française à être allé sur la Station Spatiale Internationale (ISS). La séance reviendra sur ses expériences dans l'espace, où elle a réalisé des études portant sur l'observation de la Terre et l'étude de l'ionosphère. Il y sera également question de son vécu de spationaute et de son rôle de conseillère auprès du Directeur Général de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), et de l'avenir du secteur spatiale européen.
Claudie Haigneré est la première femme française dans l'espace. Après avoir obtenu son baccalauréat à 15 ans, elle se spécialise dans la médecine aéronautique, rhumatologique, et devient docteur en neurosciences. Pendant huit ans, elle exerce en tant que médecin à la Clinique de rhumatologie du service de réadaptation de l'hôpital Cochin à Paris et pendant six ans au Laboratoire de physiologie neuro-sensorielle du CNRS à Paris, où elle mène des expériences sur la physiologie humaine et l’adaptation des systèmes sensori-moteurs en micro-gravité.
Claudie Haigneré commence le 17 août 1996 un vol de seize jours à bord de la station orbitale russe Mir au sein de la mission franco-russe Cassiopée. En novembre 1999, elle rejoint l'ESA et e Corps européen des astronautes à Cologne en Allemagne. En janvier 2001, elle s'entraîne pendant neuf mois à la cité des étoiles pour la mission Andromède. Première astronaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale (ISS),
Claudie Haigneré est également l'ingénieur de bord n°1. Sous le gouvernement Raffarin, elle est successivement ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies puis ministre déléguée aux Affaires européennes. Elle deviendra par la suite conseillère auprès du directeur général de l'ESA.
Mis à jour le 22/3/2018