Tribune
Le samedi 14 mars 2020, à 20h, tous les « lieux recevant du public non indispensable à la vie du pays » sont fermés pour une durée indéterminée : les cafés, les restaurants, les boutiques, dans le domaine culturel, les bibliothèques, les librairies, les musées, les théâtres, les salles de concert. Et bien sûr les salles de cinéma. Pour ces dernières, le black out général dure cent jours. La pandémie de Covid-19 confine la France pour presque deux mois. Une question hante alors les conversations cinéphiles : quel est le dernier film vu en salles avant le confinement ?
"Suis-je assez noir ?" C'est à partir de cette terrible question que l'économiste et homme d'affaires Lionel Zinsou (L 1975), président de la fondation ENS - , très engagé sur les questions de développement économique, de finance responsable et de réforme démocratique, partage sans fard ses réflexions initialement publiées dans les colonnes du numéro 301 du 1 hebdo du 17 juin 2020.
Alors que les jeunes (les 15-24 ans) n’ont été heureusement que rarement frappés par le Covid-19 lui-même, les crises éducative, économique et sociale qui en découlent ne vont pas en épargner.
Alors que le virus surgi au cœur même de la Chine à la veille de l’année du Rat apparait comme la nouvelle face, mortifère et mortifiée, de la mondialisation à la chinoise, Anne Cheng dans un texte érudit nous offre de lire la crise au prisme du temps long et de l’auto-représentation de la Chine comme monde.
Dans cet article, le sociologue Emmanuel Didier s'interroge sur l'évolution de la coopération des géants du web et des gouvernements face à la gestion des fakenews en temps de crise.
Dans un article fouillé et précis publié sur Telos, Blaise Wilfert, maître de conférences en histoire contemporaine et spécialiste d’histoire globale, s’attaque aux usages contemporains de la « mondialisation ».
" La réflexion de l’humanité sur elle-même doit être à la hauteur de la crise qu’elle affronte actuellement. Dans le cas contraire, celle-ci s’aggravera encore."