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En mars dernier, Kévin Jean devenait titulaire de la Chaire de professeur junior « Santé et changements globaux » à l’Institut de biologie de l’ENS-PSL (IBENS), un poste mêlant à la fois recherche et enseignement. Ses missions ? Développer des cours reliant les disciplines implantées à l’IBENS avec le domaine de la santé publique, dans le contexte des crises environnementales actuelles.

Jusqu’à il y a peu, les paléontologues estimaient que les mammifères n’étaient devenus prospères que suite à l’extinction massive des dinosaures, il y a 66 millions d’années. Cet événement aurait ainsi déclenché la diversification des espèces de mammifères.

Ces deux journées sont organisées autour de Nadeije Laneyrie-Dagen, professeure en Histoire de l’art et directrice du Département Arts de l’ENS jusqu’en juin 2024. La première donnera la parole à des historiennes et historiens de l’art aux parcours divers, ayant en commun d’avoir été formés par elle ; la seconde témoignera, en leur présence, de ses nombreux dialogues avec des artistes ainsi qu’avec des collègues d’autres disciplines.

Ce séminaire interdisciplinaire propose une approche croisée des « humanités médicales » autour de savoirs et de représentations liées au corps, à la maladie et au soin.

L'article « Computational phylogenetics reveal the history of sign languages » publié dans Science a permis d'éclaircir les liens historiques entre les langues des signes à travers le monde.

Créer les conditions de l'accès et de l'interopérabilité des données est devenu depuis plusieurs années une préoccupation majeure, voire une injonction, pour les chercheurs et ingénieurs qui dialoguent sur la méthodologie à mettre en œuvre dans les projets de recherche. La journée d’étude de 2024 sera l’occasion de revenir sur une question transversale à toutes les disciplines SHS : celle de la modélisation des connaissances, à travers les vocabulaires contrôlés, les référentiels, les standards, les thésaurus et plus largement les ontologies.

La campagne de vaccination contre la pandémie de Covid-19 a été perturbée par des rumeurs sur sa dangerosité et des théories du complot, ce que les autorités sanitaires qualifient d’infodémie. Qu’est-ce que l’anthropologie sociale peut dire sur les conditions dans lesquelles émergent et circulent ces rumeurs, et que révèlent-elles de ce qu’est la vie humaine dans les sociétés contemporaines ? Le 1er juillet, se tiendra à l'ENS-PSL une journée d'étude sur le sujet.

Entendant prendre part à la réflexion autour de la notion de contexte, nourrie par l’interdisciplinarité de plus en plus pratiquée dans la recherche universitaire en sciences humaines et sociales, ce colloque invite à examiner les conceptions et usages de la notion de contexte mobilisées par les différentes approches qui prennent le texte littéraire pour objet, ainsi qu’à s'intéresser aux diverses modalités selon lesquelles cette notion est prise en compte dans les processus de réception des textes et de leur transmission.

Maïlys Mangin, docteure en science politique, a rejoint le Centre interdisciplinaire sur les enjeux stratégiques (CIENS) en novembre 2023, après trois ans à la Harvard Kennedy School comme Research Fellow du programme « Managing the Atom ».

Sa thèse, sur la conversion de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à la lutte contre la prolifération nucléaire, a reçu en 2023 le prix de thèse « mention spéciale » de l’Association pour les Études sur la Guerre et la Stratégie (AEGES) et vient de recevoir le Prix de thèse des Presses du Septentrion.

Le 28 juin prochain, se tiendra à l'ENS un atelier Montaigne dédié aux recherches sur les Essais et la pensée moderne.