Colloque

Ce colloque a pour objectif d’explorer philosophiquement, et sous toutes ses facettes, le concept de lien en tant qu’il peut s’avérer pertinent pour décrire et comprendre nos rapports à nous-mêmes, à autrui, et au monde. 

À l’heure où les replis identitaires fragilisent partout l’idée de vie commune, où les agrégations de la vie virtuelle tendent à remplacer l’union réelle de l’action collective, où les rapports de compétition se substituent aux liens de la coopération, à l’heure où, en un mot, le sujet est toujours davantage un individu et toujours moins un concitoyen, la phi

Ces deux journées de colloques, vingt ans après la disparition de Derrida, visent à interroger la postérité vivante de son œuvre. La pensée de Derrida y sera mobilisée, autant comme objet d’étude que comme horizon nécessaire pour penser ce qu’il en est de notre responsabilité, aujourd’hui.

Les fermions relativistes se divisent en deux parties distinctes, généralement appelées «gauchers» et «droitiers». L’une des grandes découvertes du XXe siècle est que les fermions ayant une directionnalité différente subissent des forces différentes. Cette nature chirale de notre univers donne lieu à de nombreuses énigmes, de la manière de construire des versions discrètes des lois de la physique aux questions de diffusion des particules. David Tong passera en revue certaines de ces énigmes et décrira les progrès récents pour les résoudre.

Un colloque organisé à l'occasion du centenaire du mouvement du surréalisme, qui a eu 100 ans en 2024.

En 1974, Emmanuel Levinas publie Autrement qu’être ou au-delà de l’essence (ed. Nijoff), ouvrage dont la langue philosophique s’avère à la fois rigoureuse et radicalement nouvelle. Dans ce livre, Levinas interroge de manière critique la structure ontologique de la signification. La sensibilité, en tant que vulnérabilité, signifierait autrement que de manière ontologique : « Le pour l’autre du dévoilement (…) virant en pour l’autre de la responsabilité », écrit Levinas.

Pour décrire les émotions associées aux groupes, aux foules, aux organisations et aux nations, les sciences sociales, la psychologie et la philosophie ont développé des théories de l'émotion collective. Des experts et expertes de ces différents domaines sont invités à partager les dernières avancées de la recherche sur les émotions collectives. Que sont les émotions collectives ? Quels sont leurs mécanismes sociaux, psychologiques et neurophysiologiques ? Comment et pourquoi les gens partagent-ils leurs émotions ?

Le 1er mai 1974, le « 14 Juillet Bastille » ouvre ses portes, premier cinéma lancé par MK2, la société fondée par Marin Karmitz en 1967. A l’occasion des 50 ans de cet événement, qui marque le développement de l’une des principales aventures du ci-néma français, Marin Karmitz a souhaité ouvrir à la recherche ses archives person-nelles et celles de ses sociétés.

Ce séminaire se conçoit comme un lieu d’échanges sur les travaux les plus récents sur les transferts culturels. A chaque séance, deux chercheurs sont invités à présenter leurs recherches et à débattre de leur approche. Le cadre intellectuel est celui de l’histoire et de l’épistémologie des sciences humaines, et le fil directeur des séances, méthodologique : il s’agit de repérer les vecteurs par lesquels s’opèrent les déplacements de contenus intellectuels et culturels ainsi que de questionner les processus de resémantisation qui accompagnent ces transformations.

La zoomorphie satirique, constante dans l’histoire de la littérature, constitue un vivier de sens très diversifiés, voire antagonistes. L’animal sert-il de masque pour ne pas désigner directement ses cibles ? Assure-t-il une fonction de désindividualisation et donc de naturalisation des désordres sociaux et politiques ? Sert-il de médiateur du point de vue de l’auteur ? Ce colloque tentera de répondre à ces questions en assumant une conception large de la satire comme forme hybride privilégiant le rire orienté, et, parfois, un comique plus discret, aux intentions complexes.

Entendant prendre part à la réflexion autour de la notion de contexte, nourrie par l’interdisciplinarité de plus en plus pratiquée dans la recherche universitaire en sciences humaines et sociales, ce colloque invite à examiner les conceptions et usages de la notion de contexte mobilisées par les différentes approches qui prennent le texte littéraire pour objet, ainsi qu’à s'intéresser aux diverses modalités selon lesquelles cette notion est prise en compte dans les processus de réception des textes et de leur transmission.